J’attends quelqu’un

j'attends quelqu'unJ’attends quelqu’un  

de Jérôme Bonnell   2006  96′

Fiche technique:

Scénario: Jérôme Bonnell  Image: Pascal Lagriffoul Montage: Camille Cotte  Son: Laurent Benaïm, Hervé Guyader, Emmanuel Croset  Productrice: Anne Dominique Toussaint.

Distribution : Jean Pierre Daroussin ( Louis),  Emmanuelle Devos ( Agnés),  Eric Caravaca ( Jean Philippe), Florence Loiret Caille ( Sabine) , Marc Citti ( Bouchardon), Nathalie Boutefeu ( La dame aux chiens)…

Synopsis:

Louis est un patron de café de la grande banlieue parisienne, divorcé, qui entretient une relation hebdomadaire avec Sabine, une jeune qui a choisi de se prostituer. Sa sœur Agnès est une institutrice mariée à un journaliste dont le travail semble peser sur la vie intime du couple, qui semble s’étioler après quelques années de mariage et l’absence d’enfant. Stéphane est un jeune homme qui revient, un peu perdu, dans sa ville d’origine portant un secret sur son passé. Les histoires de ces trois personnes, seules et dans l’attente d’une relation affective ,vont se croiser.

Critiques:

« Grâce à une écriture scénaristique précise et malgré l’éclatement du récit en une pluralité de destins, Bonnell réussit à tirer un fil qui relie, en pointillés, ces histoires individuelles, sortes de chassés-croisés ( Emmanuelle Devos et Eris Caravaca, notamment, forment un couple d’une drôlerie réjouissante).

J’attends quelqu’un confirme tout de même que Jérôme Bonnell est en train de construire un îlot chaleureux au sein  du cinéma français. » (LES FICHES DU CINEMA)

« Jérôme Bonnell réalise un  film humain et tendre, dans lequel les sentiments semblent être ceux de la vie, ressentis par ceux que la tristesse de leur existence tourmente sans les désespérer, ceux qui ont raté des coches et qui attendentpourtant que le ciel se dégage, en s’arrangeant avec leur destinée. » (JEUNE CINEMA)

« Bonnell filme des moments plus que des péripéties, en plan séquence. Pour émouvoir avec des petits riens, il ne mise pas tant sur le réalisme ( cinglant ou noir comme chez Brizé) que sur le lyrisme d’instants anodins. DANs la galaxie française des comédies de moeurs, Bonnell impose une signature. Il capte les tremblements, les hésitations, les moindres transports de l’âme; ces émotions qu’on reconnaît immédiatement lorsqu’elles sont incarnées et projetées sur un écran, mais qu’on manquerait plutôt au quotidien. » (POSITIF)

 

 

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