Le silence des autres
de Almudena Carracedo et Robert Bahar – Espagne – 2019
Documentaire (1h35mn)
Fiche technique:
Réalisateurs:Almuneda Carracedo, Robert Bahar
Directrice de la photo:Almuneda Carracedo
Montage:Kim Roberts, Ricardo Acosta
Musique originale:Leonardo Heiblum, Jacobo Lieberman
Ingénieur du son:Robert Bahar
Mixeur son:Steve Miller
Producteurs: Pedro et Agustín Almodovar
Distribution: -Familles et témoins des exactions – Juge argentine: Maria Servini-José – Maria Galante dit «Chato»
Synopsis:
1977. Deux ans après la mort de Franco, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques, mais, interdit le jugement des crimes et exactions commis sous la dictature. Jusque dans les années 1980, les exactions: disparitions, exécutions sommaires, tortures,vols de bébé sont passées sous silence. Depuis quelques années des associations et des citoyens rescapés du franquisme, saisissent la justice en Argentine pour rompre avec ce «pacte de l’oubli» et faire condamner les coupables.
Récompenses
Prix Goya,équivalent des Césars en Espagne: 2019
Sélection officielle Panorama à Berlin: Prix du Public: 2018- Prix du cinéma pour laPaix: 2018
Nomination pour la sélection du meilleur film documentaire européen.
Nominé pour les Oscars du film documentaire 2019
Biographies
Almudena Carracedo, de nationalité espagnole, a tourné aux USA, un premier documentaire «Made in L.A.»qui suit le parcours de3 femmes immigrées à Los Angeles dans leur combat pour leurs droits dans une usine textile. Elle enseigne actuellement le film documentaire à l’Université NYU de Madrid.
Robert Bahar est américain, né à Philadelphie, il a produit de nombreux documentaires, notamment «Made in LA». Très actif dans ce cadre-là, il fait partie du Conseil de l’Association Internationale du Documentaire et a fondé une communauté en ligne de 4000 documentaristes. Il enseigne comme Almuneda, le documentaire à l’Université de Madrid.
Propos de la réalisatrice
«En 2010, l’histoire des «enfants volés»en Espagne est sortie au grand jour. L’histoire de ces crimes qui trouvent leurs racines aux premières heures du franquisme nous a poussés à explorer la question de la marginalisation et du silence des victimes du franquisme. Nous nous sommes interrogés: comment était-ce possible qu’en Espagne, contrairement aux autres pays sortis de régimes dictatoriaux, il n’y ait eu ni procès de «Nuremberg», ni«Comité de réconciliation». Au lieu de cela «Un pacte de l’oubli»Pour autant nous n’imaginions pas que le tournage allait durer 6 ans et compter 450 rushes».
Critiques
Un documentaire impressionnant.Télérama
Impossible de ne pas être bouleversé.Le Canard enchaîné
Le film parvient-et pour un moment-à gagner contre l’oubli.Le Monde
Une enquête méticuleuse et essentielle qui nous laisse dans un état de sidération durable.Les fiches du cinéma
Une oeuvre d’utilité publique et durable.Première
D’une sobriété et d’une rigueur exemplaire. Les échos
Un sujet passionnant.Libération
Un beau film, un grand documentaire.L’Humanité
Une œuvre d’utilité publique et exemplaire.¿Quétal Paris?