Omar

omarOMAR

film de HANY ABU-ASSAD – Palestine – 2013 – 97′

 

Distribution :
Adam Bakri, Leem Lubany, Waleed F. Zuaiter, Samer Bisharat, Eyad Hourani

Producteur :  Waleed F. Zuaiter

Scénario, réalisation et production associée : Hany Abu-Assad

Photographie : Ehab Assalmartin Brinkler A.C.E & Eyas Salman

 

LE RÉALISATEUR :

Hany Abu-Assad est né à Nazareth, en 1961. Après avoir étudié et travaillé en tant qu’ingénieur aéronautique pendant plusieurs années aux Pays-Bas, il produit le film Couvre-feu (1984) de Rashid Masharawi. En 1998, il réalise son premier long- métrage, Het 14E Kippetje (The 14th Chick), d’après un scénario écrit par Arnon Grunberg. Hany Abu-Assad a réalisé Paradise Now (2005), lauréat du Golden Globe du Meilleur Film Étranger et nommé pour l’Oscar dans la même catégorie (représentant la Palestine). Hany Abu-Assad a précédemment réalisé Le mariage de Rana, jour ordinaire à Jérusalem (2002), l’histoire d’une jeune femme de Jérusalem qui fait tout pour se marier avant 16 heures. Présenté en avant-première à la Semaine Internationale de la Critique, il a remporté des prix aux Festivals de Montpellier, Marrakech, Bastia et Cologne. Il a également réalisé The Specialist (2011) avec dans les rôles principaux Jeffrey Dean Morgan, Til Schweiger et Mickey Rourke, et le documentaire Ford Transit (2002), le portrait d’un chauffeur de taxi et d’habitants des territoires occupés.

Filmographie :

2013 OMAR
 ; 2011 THE SPECIALIST ; 
2005 PARADISE NOW
 ; 2002 FORD TRANSIT (documentaire)
 ; 2002 LE MARIAGE DE RANA, JOUR ORDINAIRE À JÉRUSALEM ; 2000 NAZARETH 2000 (documentaire)
 ; 1998 HET 14E KIPPETJE

 

SYNOPSIS :

Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal.

 

CRITIQUES :

Le ton est badin, même dans les moments les plus durs. Le film réussit à ne pas tomber dans le didactique et à échapper aux discours convenus sur la situation des Palestiniens face à l’occupation. Et pourtant, c’est un film politique. (COURRIER INTERNATIONAL)

Hany Abu-Assad a le don de captiver le spectateur. Le réalisateur de Paradise now(2005) manie la caméra avec une agilité digne de son modèle : le cinéma américain. Son efficacité à filmer s’accompagne d’une intensité dramatique qui va bien au-delà des conventions. Dans ses gros plans de visages passe une détermination terrible, entre souffrance et haine.(TELERAMA)

Abu-Assad retient les informations puis les distille au bon moment, jouant avec les attentes du spectateur, ménageant le suspense avec un sens du timing impeccable, maintenant une tension dramaturgique et morale constante. (LES INROCKUPTIBLES)

Au résultat, on a rarement aussi bien vu en action la solidarité ici en jeu, ou une guerre des pierres qui ressemble à l’occasion à une guerre des boutons, ou un franchissement de mur qui s’apparente au jeu du chat et de la souris. Pour une fois, les Palestiniens ne se limitent pas à une façade militante aseptisée. Ils sont faits de chair et de sang, de désirs et de contradictions. Grâce en soit rendue au cinéaste. (L’HUMANITE)

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