2 days in Paris

2 days in parisTWO DAYS IN PARIS  

2007 ( Franco/ Allemand) 96 ‘  Julie Delpy
FICHE TECHNIQUE:
Réalisation : Julie Delpy/ Scénario : Julie Delpy / Photographie : Lubomir Bakchev / Montage : Julie Delpy / Musique : Julie Delpy / Production : Christophe Mazodier et Thierry Potok. • Distribution: • Adam Goldberg   : Jack / Julie Delpy : Marion / Daniel Brühl : Lukas / Marie Pillet : Anna, la mère de Marion / Albert Delpy : Jeannot, le père de Marion / Aleksia Landeau : Rose / Adan Jodorowsky : Mathieu / Alexandre Nahon : Manu

FILMOGRAPHIE de JULIE DELPY :
1995 : Bla  h Blah Blah   (court-métrage) 2002 : Looking for Jimmy 2004 : J’ai peur, j’ai mal, je meurs (court-métrage) 2007 : Two Days in Paris 2009 : La Comtesse 2011 : Le Skylab 2012 : Two Days in New York

SYNOPSIS:
Française vivant à New York, Marion, 35 ans, est photographe et revient d’un voyage à VEnise avec son petit ami, Jack. Ils passent deux jours à Paris chez les parents de Marion. Mais entre les craintes de Jack, qui voit Paris comme une ville dangereuse, les réactions des parents de Marion et les rencontres d’ex de cette dernière, le séjour n’est pas facile.

CRITIQUES:
2 Days in Paris n’est cependant pas qu’une affaire d’ingrédients, un heureux cocktail d’humour spirituel, de charme et de piment. Julie Delpy sait faire entrer la vie dans ce film qui dépasse d’ailleurs rapidement son modèle, le joli Before sunset (2005), de Richard Linklater, dont elle fut actrice et coscénariste. On sent ici, dans chaque scène, un investissement personnel qui renouvelle le jeu entre fiction et réalité. On découvre la réalisatrice-actrice impertinente, devant et derrière la caméra, et même d’une grande bizarrerie à l’occasion. En faisant jouer le père et la mère de Marion par ses propres parents, vraiment pas ordinaires non plus, elle revendique un non-conformisme à la fois héréditaire et spontané. De quoi faire basculer des situations toutes simples (sortie au marché ou entre amis, déjeuner à la maison ou au restaurant) du côté d’une sorte de happening où s’invite un petit vent de folie. Qui fait une vraie bouffée d’air frais pour le cinéma.  (TELERAMA)

D’un sujet potentiellement intéressant (pas original, mais qui avec un traitement visuel et scénaristique maîtrisé aurait peut-être pu susciter l’intérêt), Delpy réussit à ne tirer qu’une suite prévisible de saynètes creuses et énervantes à force de démontrer une volonté manifeste d’être cassante et cynique. À force de se prendre terriblement au sérieux, Julie Delpy oublie la légèreté qui sied à toute forme de critique et de satire. Finalement, 2 Days in Paris n’est réellement que le caprice parisophobe d’une gamine arrogante. (CRITIKAT)

Ces confrontations sont menées à toute vitesse, avec une légèreté lestée d’un peu d’agressivité. Et tout va si vite qu’on s’aperçoit à peine que le film devient, en plus d’une comédie de moeurs, un portrait de couple moderne. Adam Goldberg ne se contente pas de recycler le type comique créé jadis par Woody Allen. Son égocentrisme, son immaturité se combinent à merveille avec l’agressivité du personnage imaginé par Julie Delpy. Cette comédie sentimentale qui se méfie des bons sentiments est aussi l’instantané d’une ville, tiré par une ex pleine de tendresse et de pas mal de rancoeur. Ces dissonances et ces ruptures de ton font le prix de ces deux jours.  (LE MONDE)

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