Shokusaï I – Celles qui voulaient se souvenir

shokusai souvenir  Shokusaï     shokusai oublier

de Kiyoshi Kurosawa Japon 2013 (1h59)

Celles qui voulaient se souvenir – 117′ 

Celles qui voulaient oublier – 146′

Fiche technique:

Réalisation : Kiyoshi Kurosawa. Scénario : Kiyoshi Kurosawa, Kanae Minato. Musique : Yusuke Hayashi. Photographie : Akiko Ashizawa. Société de production : Django Film et WOWOW
Distribution: Kyôko Koizumi : Asako Adachi. Yū Aoi : Sae Kikuchi. Eiko Koike : Maki Shinohara. Sakura Ando : Akiko Takano. Chizuru Ikewaki : Yuka Ogawa. Ryo Kase : Koji Takano. Ayumi Ito : Mayu Murakami. Mirai Moriyama : Takahiro Otsuki. Teruyuki Kagawa : Hiroaki Aoki.

Filmographie de longs métrages (outre les séries télévisées et les courts métrages) :
• 1997 : Cure • 2005 : House of bugs • 1998 : License to Live • 2007 : Loft • 1999 : Charisma • 2007 : Rétribution • 1999 : Ko-rei • 2008 : Tokyo Sonata • 2000 : Vaine Illusion • 2012 : Shokuzai, celles qui voulaient se souvenir • 2000 : Kaïro • 2012 : Shokuzai, celles qui voulaient oublier • 2002 : Doppelgänger • 2013 : Real • 2003 : Jellyfish • 2013 : Sebunsu Kodo

Synopsis :

Dans la cour d’école d’un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir de l’assassin. Asako, la mère d’Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence, SHOKUZAI en japonais, toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir,  Akiko et  Yuka veulent oublier…
Shokuzai (贖罪) est une mini-série japonaise en cinq épisodes, créée et réalisée par Kiyoshi Kurosawa, et diffusée du 8 janvier au 5 février 2012 sur la chaîne WOWOW. Adaptée du roman homonyme de Kanae Minato, la série a été remontée en deux films intitulés respectivement Shokuzai – Celles qui voulaient se souvenir et Shokuzai – Celles qui voulaient oublier, présentés à la Mostra de Venise 2012 avant une sortie en salles en 2013.

Critiques:

L’adaptation combine les codes du conte de fées initiatique, d’une enquête criminelle, du film d’horreur, relevé par des fantômes hallucinés, et la chronique d’une société.Le décalage entre les décors d’intérieur soignés et la réalite rappellent Tokyo Sonata du même cinéaste. LA me de rasir affinée,la mise en scène elliptique et la prestation des acteurs créent un suspense qui, pendant 4h et demie, a capté toute notre attention. (POSITIF)

Bavard et redondant , le dernier épisode voit l’auteur précis et inspiré de Tokyo Sonata céder la place à un faiseur désengagé. Dans une troublante logique d’inversion, et sur une trame pourtant familière, l’ellipse se mue en répétition, la suggestion en surlignage. UN dénouement qui, par bonheur, ne suffit pas à gâter ce qui se sera joué jusque là. (LES FICHES DU CINEMA)

« Le fantastique est le moyen que j’ai trouvé pour représenter la psyché tourmentée de personnages rongés par la culpabilité. », expliquait le réalisateur lors de la présentation de la série au festival de Venise en 2012. Ce fantastique naît directement de la banalité du quotidien, grâce à une mise en scène au scalpel. (TELERAMA)

Propos du réalisateur: 

« Le titre original m’a été en quelque sorte imposé, puisque c’est celui du roman.Mais je ne l’ai pas du tout interprété sous le signe de la religion, plutôt comme quelque chose qui a à voir avec le destin. Ainsi dans le lien à la vengeance des femmes. Chacune à sa manière veut prendre sa revanche sur des traumatismes qui lui sont propres. Mais, et c’est le fil conducteur du film, elles sont liées par l’assassinat d’Emili qui guide, qu’elles le veuillent ou non, leur comportement et leur existence. » – « Ce film, d’une certaine manière, est une vision de la femme japonaise contemporaine. Et plus précisément celle de Minato Kanae qui a écrit le roman. Néanmoins, en tant qu’homme, j’ai du mal à concevoir que ces femmes d’aujourd’hui correspondent à un modèle foncièrement rattaché à leur passé… »

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