Brooklyn village

Brooklyn village  

( Little men)

brooklyn village

de Ira Sachs  USA  2016  (1h 25 mn)

Première sortie  en France : 21 septembre 2016

 

Fiche technique 

Réalisation : Ira Sachs  – Scénario : Ira Sachs,  Mauricio Zacharias  –  Décors :    Alexandre Schaller –   Son: Damien Volpe  –  Image: Oscar Duran –  Musique originale : Dickon Hinchliffe

Liste artistique

Jake Jardine  ( Théo Taplitz),  Tony Calvelli  ( Michael Barbieri,) Brian Jardine (Greg Keaner), Katy Jardine (Jennifer Ehle), Leonor Calvelli (Pauline Garcia).

Synopsis : 

Une famille de Manhattan hérite  d’une maison à Brooklyn dont le rez – de – chaussée est occupé par la boutique de Léonor, une couturière latino- américaine. Les relations sont d’abord très cordiales, notamment grâce à l’insouciante amitié qui se noue entre Tony et Jake, les enfants des deux foyers. Mais le loyer que verse Léonor aux nouveaux arrivants est bien en-dessous de leurs besoins. Les délicates discussions entre adultes auront-elles raison des bons rapports de voisinage ?

Filmographie et récompenses

The Delta (1997)   –   Forty Shades of Blue (2005) Grand prix du Festival de Sundance –   Married Life (2008)  –  Keep The Lights On (2012) – Love is Strange (2014) –  Last Adress ( 2010,)  son seul court métrage, rend hommage à un groupe d’artistes morts du sida et a été présenté à la Biennale de Venise en 2011.

 Biographie

Ira Sachs est né à Memphis dans le Tennessee en 1965, réalisateur indépendant, il enseigne également à l’université de New-York ainsi qu’à Mac Dowell Colony et Yaddo. Il est également le fondateur de la rencontre ciné-club dite «  Queer Art Film » qui a lieu tous les mois à l’Indépendant Film Center de New- York.

Propos du réalisateur

Interrogé au festival de Deauville, le réalisateur explique : « Tout ce qui touche  le foyer et le lieu de travail, m’importe, les enjeux économiques font partie de nos vies. »

La famille de son coscénariste a assisté de très près à une bataille immobilière à Rio où la locataire d’un magasin fut expulsée après avoir cessé de payer son loyer. Sans doute l’idée de départ de son film dont il dit : « Il est clair à mes yeux qu’il existe deux versions de cette histoire. Mais il était important pour nous que ce conflit soit équilibré sans méchant ni victime… Les protagonistes sont issus de classes sociales différentes. J’essaye d’être attentif aux changements que celà entraîne sans être sentimental pour autant. »

Critiques

La violence de classe, la discrimination raciale et les antagonismes générationnels à la lumière d’un conflit immobilier. Une comédie dramatique sentimentale et tendue, impeccable dans la précision de son trait. Inrock  

Entre les Jardine et Léonor les mécomptes entraîneront  une escalade de mésentente…. Chacun campera sur les positions de son bon droit. Qu’ils s’en fassent vertu ou pis-aller les adultes laisseront s’insinuer la toxicité des rapports d’argent, ignorant ce qu’en subissent leurs enfants.    Huma

 

L’impression tenace d’assister à un film scindé en deux pôles, d’un côté, la relation des enfants et de l’autre  ce conflit entre adultes articulé autour de l’immeuble… Le film semble aller un peu nulle part tant il semble avoir deux têtes et donc deux voies possibles qu’il ne parvient pas à réconcilier.     Critikat

De même que les structures sociales se répercutent sur les enfants, la violence de classe voire celle d’un racisme inconscient, s’appliqueront jusqu’à nous laisser sans voix, sans illusion. Tirez le rideau, ceci n’était pas un conte.     Culture au poing

 

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