Et puis nous danserons
de Levan Akin
Suède/Géorgie/France 2019 (1h53 min)
Fiche technique
Réalisateur et scénariste Levan Akin
Décors Suljmen Pejto
Costumes: Nini Jincharadze
Son : Beso Carachava
Distribution : Levan Gelbakhiani (Merhab), Bachi Valishvili (Irakli), Ana Javakishvilli (Mary), Georgi Tsereteli (David)
Synopsis :
Merhab s’est depuis son jeune âge entraîné dans le cadre de l’Ensemble National Géorgien avec sa partenaire Mary. Son monde est brusquement bouleversé par l’arrivée du charismatique Irakli qui devient son plus fort rival et son plus grand désir
Récompenses
Festival international du film de Chicago : Meilleur film
Festival du nouveau cinéma Odessa
- Meilleure interprétation : Levan Gelbakhlani
- Grand prix du meilleur film : Levan Akin
Festival du film de Sarajevo : meilleur acteur L Gelbakhlani
Festival international de Melbourne : prix public du meilleur film
Quinzaine des réalisateurs : Cannes 2019
Biographie et Filmographie
Levan Akin est né en 1979 et grandit à Tumba en Suède. Ses parents, d’origine géorgienne, y avaient aménagé dans les années 1960, à l’époque de l’Union soviétique. Il retourne fréquemment en Géorgie et y consolide sa connaissance de la culture et de la langue.
Levan Akin débute comme assistant réalisateur dans des productions cinématographiques, surtout à Sveriges Television, et à partir de 2009 il réalise lui-même de nombreuses séries télévisées.
2011, il présente son premier long métrage « Katinkas kalas » au festival international du film de Stockholm — le scenario est basé sur les tensions intérieures d’un groupe de jeunes célébrant un anniversaire une nuit d’été.
2015, « The Circle « , chapitre 1 : les élues. Une nuit de pleine lune six jeunes filles sont attirées par une force surnaturelle dans la forêt.
En 2019 , « Et puis nous danserons »(And Then We Dance) est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Il est choisi pour représenter le cinéma suédois aux Oscars 2020 de Los Angeles.
Propos du réalisateur
«En 2013, en Suède, j’ai vu des vidéos, où l’on voyait 15 jeunes Géorgiens qui essayaient d’avoir leur première Pride… La contre-manifestation a été lancée par l’église orthodoxe et d’autres conservateurs, certains gamins ont été blessés.
En 2016, j’y suis allé avec ma caméra, j’ai fait beaucoup de recherches un peu documentaires, sans réussir à les transformer en long métrage, en fiction…
Celui-là s’est fait naturellement….Mais c’était difficile de tourner ce film en Géorgie. »
Critiques
« Et puis nous danserons » brille par le récit tout en exaltation juvénile, d’un premier amour, puis bouleverse par l’évocation d’une impasse personnelle, avec la révolte à l’horizon. Télérama
Enraciné dans la banalité du quotidien et le carcan moral des anciens, « Et puis nous danserons » dessine le portrait rapproché d’une jeunesse impatiente de se libérer. Le Monde
Salubre et jouissif Positif
Si le scénario est très classique, la mise en scène des séquences de danse et d’amour emporte le morceau. Les Fiches du Cinéma
Par la danse, habituel vecteur de libertés, s’exerce un système de contraintes, par la danse s’exprime l’affirmation de la singularité de Merhab, tout à la fois humaine, artistique et sentimentale. Les inrocks