Looking for Richard

looking for RichardLooking  For  Richard     

de Al Pacino   USA       (1996  –   118 minutes )

Avec Al  Pacino (Richard III), Estelle Parsons (Queen Margaret), Alec Baldwin (Clarence), Kevin Spacey (Buckingham), Winona Ryder ( Lady Anne), Aidan Quinnas ( Richmond), Scénario: Al Pacino, Frederic  Kimbell, Musique: Howard Shore

Synopsis :

Un acteur-metteur en scène face à Shakespeare. Sous la forme d’une enquête quasi documentaire entrecoupée de répétitions et de scènes jouées, Al Pacino s’interroge et interroge public, spécialistes du théâtre, acteurs et metteurs en scène à propos de Richard III en particulier et de Shakespeare en général.

Le réalisateur   :

 Al Pacino est devenu un acteur culte pour ses rôles de Michael Corleone dans Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972) ou de Frank Serpico (Serpico de Sidney Lumet,1973) ou de Tony Montana dans Scarface (Brian de Palma, 1983). Il a néanmoins à son actif, trois  films en tant que réalisateur: Looking for Richard une adaptation du Richard III de William Shakespeare, Chinese Coffee, tiré de la pièce du même nom d’Ira Lewis et Wilde Salome, d’après l’une des oeuvres les plus controversées du dramaturge anglais Oscar Wilde. Ces adaptations témoignent de l’attachement de Pacino au théâtre, où il a débuté sa carrière, dans les années 1960.

Propos du réalisateur :

Au départ, on, m’a demandé si j’aimerais jouer le rôle de Richard III au cinéma. Je me suis demandé comment un acteur américain comme moi pourrait interpréter ce personnage, et quel serait mon concept du rôle à l’écran. Je comprenais bien comment je pouvais le jouer sur scène, mais je m’interrogeais sur la possibilité de concevoir un film pour les spectateurs à partir d’une pièce historique aussi compliquée. ( …) J’ai senti la nécessité de proposer un préambule, de raconter un peu l’histoire de la pièce, de leur parler dans un langage qui leur était familier.

La critique :

C’est le contraire du théâtre filmé : la caméra n’est pas là pour enregistrer une pièce, mais pour capter, au plus près, les nuances d’un texte et le travail du comédien. Belle approche, où percent à la fois une compréhension intime de Richard III et la jouissance presque palpable à la transmettre. ( Jean-Claude Loiseau. Télérama 1997)

Al  Pacino ose une adaptation totalement désinhibée de Richard III, où  le savant tricotage dramatique shakespearien est lacéré par l’intrusion d’un documentaire sur la préparation du film, où l’espace de la scène est sans cesse télescopé par l’espace urbain de l’Amérique d’aujourd’hui, où le théâtre est mis à l’épreuve d’un tourbillon d’effets de cinéma survolté.  ( (Jean-Marc Lalanne. Les Cahiers du Cinéma )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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