Le tout nouveau testament

Le tout nouveau testamentLe tout nouveau testament

Réalisation Jaco Van Dormael  95’

 

Scénario    Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig

Avec :  Catherine Deneuve, Benoît Poelvoorde, Yolande Moreau

Quelle est la genèse du TOUT NOUVEAU TESTAMENT ?

« Thomas Gunzig, mon coscénariste, et moi, sommes partis de l’idée : Dieu existe, il habite à Bruxelles. Et si Dieu était un salaud ? … Je ne suis pas croyant mais j’ai reçu une éducation catholique. Je m’intéresse aux religions comme je m’intéresse aux belles histoires. Enfant, je me posais la question : pourquoi n’a-t-il rien fait lorsqu’on a crucifié son fils ? Pourquoi ne fait-il rien quand des enfants meurent de leucémie ? Pourquoi est-ce que Batman sauve les gens et pas Dieu…?

 

Critiques

Jaco Van Dormael joue avec ce film à « et si on disait que… ». De ce point de départ très potache, il tire avec son coscénariste une fable à l’atmosphère loufoque, entre soupçon de blagues bon enfant (Dieu n’arrive pas à marcher sur l’eau) et grosse rasade d’humour belge aux ressorts absurdes, flirtant parfois avec le glauque. Son intention, dit-il, n’est pas de choquer et, pour peu que l’on soit un peu rieur, on le croira volontiers…Seulement voilà : il y a toujours chez ce cinéaste généreux, débordant d’imagination, un petit côté excessif, un goût immodéré du foisonnement, qui l’amènent à se perdre et empêchent le spectateur de se laisser tout à fait convaincre.  ( André Schwartz )

Il serait tentant de raconter par le menu le nouveau film de Jaco von Dormael, tant il est jouissif et iconoclaste chaque seconde. Le ton à la fois métaphysique, poétique et fantaisiste émerveille, les dialogues subtilement littéraires charment, le casting décoiffe. Derrière les blagues, la pensée … On pourrait parler de tas de choses à propos de ce film, d’une richesse joyeuse, tout de métaphores illustrées, de clins d’œil, de pieds de nez, de réflexions sur la condition humaine (ce n’est pas parce qu’on n’y pleure point qu’un discours n’est pas sérieux).  Midi libre

Pour son quatrième long métrage Jaco Van Dormael renoue avec un délire surréaliste de la meilleure veine flamande. .. 112 minutes de divagations de qualité diverse, fondées sur des associations d’idées plus ou moins heureuses, des effets spéciaux impressionnants, des références musicales ou cinématographiques … L’ensemble est inégal, mais quand c’est réussi, l’hilarité est garantie ! ( M. Ca.   Positif  Juillet/Août 2015) 

 » Je n’ai aucun plaisir à chercher à choquer . Je n’ai pas essayé non plus de ne pas choquer. J’ai seulement raconté un conte. .. Si le pape voit mon film, il rira » estime Jaco Van Dormael.

 

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