The Lunch Box

The lunchboxTHE LUNCH BOX

de Ritesh Batra 102′  Inde  France, Allemagne 2013

 

FICHE TECHNIQUE :

Scénario et réalisation : Ritesh Batra  photographie: Michael Simmons   Montage : John. F Lyons

Distribution : IRRFAN KHAN : Isaajan   NIMRAT KAUR : Illa NAWAZUDDIN SIDDIQUI : Shaik DENZIL SMITH : Mr Schroff

 LE RÉALISATEUR :

Les précédents courts-métrages de Ritesh Batra ont été montrés dans de nombreux festivals internationaux. Son dernier en date, en langue arabe, CAFE RÉGULAR, CAIRO, a été sélectionné dans plus d’une quarantaine de festivals et a reçu une douzaine de récompenses dont le Prix International de la Critique (FIPRESCI) à Oberhausen, et les mentions spéciales du jury à Chicago et à Tribeca. CAFÉ REGULAR, CAIRO a été acheté également par ARTE.

Son projet de scénario THE STORY OF RAM a fait partie des projets sélec- tionnés lors du Sundance Screenwriters and Directors Lab en 2009. Il tra- vaille actuellement sur son deuxième long métrage PHOTOGRAPH ainsi qu’à une série de courts-métrages.

THE LUNCHBOX est le premier long-métrage de Ritesh Batra. Tourné à Bombay, THE LUNCHBOX est présenté en avant-première mondiale à la Semaine de la Critique à Cannes en 2013.

Né et élevé à Bombay, Ritesh Batra vit à présent entre Bombay et New York avec sa femme Claudia et leur fille Aisha.

SYNOPSIS :

The Lunchbox (littéralement : « le panier-repas ») place au cœur de l’histoire une tradition vieille de 120 ans et toujours très vivante à Bombay, celle des Dabbawallahs qui livrent aux employés et ouvriers, sur leur lieu de travail, un déjeuner le plus souvent préparé, dans la matinée et à domicile, par leurs épouses (ou commandé dans une petite échoppe). Chaque jour, cinq mille Dabbawallahs distribuent environ 175 000 repas, en privilégiant le réseau ferroviaire pour échapper à une circulation infernale, et en se jouant du labyrinthe des rues et immeubles dans chaque quartier de départ ou d’arrivée.Ila, délaissée par son époux, mère d’une petite fille, entreprend sur les conseils de sa voisine et amie, de reconquérir son mari en mettant tout son cœur et ses talents de cuisinière dans la confection de repas délicieux. Et voilà qu’une erreur, justement, offre à Saajan, comptable public sur le point de prendre sa retraite, de découvrir les saveurs envoûtantes d’un plat qui ne lui était pas destiné.

 CRITIQUES :

 Hollywood a du souci à se faire : avec cette comédie sentimentale, Ritesh Batra prouve que l’on peut réussir une délicieuse romance épistolaire à partir d’une simple boîte en fer. Accidentelle bouteille à la mer devenue boîte à lettres mobile, la gamelle éclaire le passé et les attentes de deux coeurs solitaires, et ses allers et retours — un ballet à travers Bombay — créent un vrai suspense. (TELERAMA)

  L’intrigue conçue sur un détail accidentel, la solitude des personnages principaux, la profondeur des personnages secondaires, le cadre urbain et animé, il y a dans The Lunchbox tous les éléments du feel-good movie, du film rassurant, sans grande ambition artistique. Mais la mise en scène ficelée par Ritesh Batra et la présence retenue d’Irrfan Khan dépassent le cadre, offrent une réflexion (du moins à nos yeux européens) sur les classes moyennes indiennes prises dans le chamboulement moderne, effleurent les sentiments avec justesse. ( LIBERATION)

The Lunchbox n’est pas le buffet bollywoodien attendu, hypersucré, qui resterait sur le ventre. Le film tient aussi de la cuisine moléculaire, puisque Ritesh Batra formule une alchimie entre des personnages (pratiquement) jamais présents ensemble à l’écran. L’amour comme gaz et non comme cristallisation. Le hors-champ est tantôt comique (le running gag de la voisine invisible qui prodigue conseils de cuisine et d’amour à Ila), tantôt tragique (le suicide d’une mère), surtout romantique.  (LES INROCKS)

 Originaire de Bombay, Ritesh Batra a su trouver un angle très original pour dépeindre le quotidien de cette ville gigantesque de douze millions d’habitants. Ce qui n’empêche pas The Lunchbox de se parer des charmes d’une jolie fable, culinaire et épistolaire, contant la rencontre improbable de deux solitudes, luttant à pas timides pour dépasser leurs appréhensions. Ce beau film, sensible et délicat, non dénué d’humour, n’a qu’un inconvénient : il risque bien d’inciter les spectateurs, sur le chemin du retour, à faire halte dans un restaurant de spécialités ad hoc. (LA CROIX)

 

 

 

 

  

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