Le procès de Viviane Amsalem

le proces de V. AmsalemLe procès de Viviane Amsa

De Ronit et Shlomi Elkabetz Israël/ France /Allemagne ( 1h 56 )

Première sortie en France juin 2014

Fiche technique 

Réalisateurs et Scénaristes : Ronit et Shlomi Elkabetz Producteurs : Sandrine Brauer, Shlomi Elkabetz, Marie Masmonteil,Denis Carot Interprétation : Viviane ( Ronit Elkabetz) Carmel ( Menashe Noy) Elisha (Simon Abkarian ) Shimon ( Sasson Gabay ) Juge Principal (Eli Gorstein )

Synopsis :

Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël, seuls les rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n’est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari. La détermination de Viviane à lutter pour sa liberté  et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique et, parfois, le comique le disputent à l’absurde

Réalisateurs et scénaristes:

Frères et sœurs Ronit et Shlomi Elkabetz naissent dans une famille juive d’origine marocaine : leur mère est coiffeuse, leur père financier dans les postes israéliennes.  Ronit, âgée aujourd’hui de 50 ans, étudie d’abord le stylisme ;  à 25 ans sans avoir jamais pris de cours de comédie, elle décroche un premier grand rôle. Devenue une des plus célèbres actrices israéliennes, elle quitte son pays à 33 ans pour rejoindre la France. Après un passage chez Ariane Mnouchkine, elle interprète quantité de grands rôles et notamment dans les films que nous avons projetés : « La visite de la fanfare » et « Jaffa ». Parallèlement, elle passe derrière la caméra, dès 2004, pour co-réaliser avec son frère Shlomi la trilogie dont nous projetons aujourd’hui le 3ème volet. Shlomi son frère cadet débute également comme comédien, part à new York, y séjourne pendant 7 ans et réalise quelques courts métrages et films d’animation. De retour en Israël, il tourne ses premiers grands films en collaboration avec sa sœur.

Filmographie :

Prendre femme  ( 2004) : Prix de la critique, pour le meilleur film et  Prix du public à la Mostra de Venise.  Les sept jours  (2008) : Ouverture de la Semaine de la Critique Festival de Cannes (2009) : Prix du meilleur film du festival de Jérusalem     Le procès de Viviane Amsalem  (2014) : nombreuses nominations pour 2015, notamment Golden Globes, catégorie: meilleur film en langue étrangère.
 
 Propos de la réalisatrice :

secrets de tournage: Quand situer le Procès de Viviane Amsalem ? « Aujourd’hui, en Israël, toute communauté confondue, le mariage est régi par le droit religieux. Comme cette Loi n’a jamais évolué, la question n’est pas de savoir quand, mais pendant combien de temps se déroule la procédure. »      Comment voyez- vous le personnage de Viviane ? « Les rabbins ont pour mission de sauver tout foyer juif. Donc le désir de cette femme est une menace contre l’ordre établi, mais elle les menace eux aussi car ils ne veulent pas se faire les complices de la dissolution d’un mariage. Parce qu’elle est femme sa parole compte moins que celle d’un homme. Elle ne pèse d’aucun poids. Elle est contrainte par la force de la Loi .  L’essence même de cette histoire est tragique. Son déroulement est absurde et parfois ridicule. La drôlerie vient de ce contraste et  de la participation de certains personnages. »

Critique

  Ce film, au rythme qui ne lâche jamais, vous met sous tension. Impossible de décrocher. Il en dit également long sur la « moderne » société israélienne, sur la liberté des femmes dans un monde régi par les hommes. Un procès glaçant, hypnotique et fascinant. (Le journal du dimanche )

L’ensemble pourrait être étouffant, mais le film regorge de scènes très drôles, d’un comique absurde, qui offrent des moments de respiration bienvenus.   (Critikat.com)

Austère dans sa forme, éprouvant en raison du désespoir de Viviane, émouvant grâce au jeu impeccable de ses acteurs, ce film passionne de bout en bout par le portrait qu’il dresse du pays et de la condition des femmes.    ( La Croix)

Passionnant, « Le Procès de Viviane Amsalem » est un film à la fois mystérieux et oppressant. Reste à espérer que ce beau film, magnifiquement interprété (…), suscitera un débat, non seulement en Israël, mais aussi dans les communautés juives à travers le monde.  ( Le Monde )

On se désole, on rit parfois, cocasserie ou nervosité, on attend surtout, entièrement capté par les ressources du cinéma mises en œuvre, au rang desquelles l’excellence de tous les acteurs.   (L’Humanité)

Réalisé avec une virtuosité impressionnante, « Le Procès de Viviane Amsalem »   en dit long sur le droit des femmes mariées en Israël. Drôle à en pleurer, triste à en sourire, anachroniquement contemporain, ce film ubuesque a de quoi nous faire perdre notre hébreu, mais pas notre temps…     (Paris- Match)

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