Zelig

zeligZELIG

1983  de Woody Allen 80′

Fiche technique:

  • Réalisation : Woody Allen
  • Scénario : Woody Allen
  • Producteur exécutif: Charles H. Joffe et Jack Rollins
  • Musique : Dick Hyman
  • Photographie : Gordon Willis
  • Montage : Susan E. Morse

Distribution

  • Woody Allen : Leonard Zelig
  • Mia Farrow: Dr. Eudora Nesbitt Fletcher
  • John Buckwalter: Dr. Sindell
  • Patrick Horgan: le narrateur et Susan Sontag, Bruno Bettelheim dans leurs propres rôles…

Synopsis:

Léonard Zelig est en apparence un homme tout à fait quelconque, mais bientôt l’Amérique des années vingt va se passionner pour lui: on constate en effet que ce petit homme banal a en fait tendance, par des facultés chimiques totalement inexplicables, à se transformer à l’image des gens qu’il côtoie. En présence d’un obèse, il grossit à vue d’oeil; face à un noir, sa peau noircit; aux côtés d’un asiatique, ses yeux se brident instantanément…SA vie va être une suite de tentatives pour guérir ou exploiter ce syndrome du caméléon…

Critiques et propos du réalisateur:

«  Chaque jour, je me suis consacré à Zelig comme d’autres, rentrés chez eux aprés une journée de travail, se consacrent à leur passe temps favori. Tant de gens se sont affairés autour de Zelig , pendant si longtemps, avec tant de sollicitude, qu’il me serait difficile d’imaginer ma vie sans ce film.J’ignore si c’est une comédie, un film sérieux, une comédie sérieuse , un documentaire, un drame ou quoi que ce soit d’autre. JE peux simplement dire que si Léomard Zelig avait été un personnage réel, et non un être de fiction, il aurait été flatté de l’amour et du dévouement dont il a fait l’objet au cours des trente derniers mois… » WOODY ALLEN .

«  Car au milieu de ces gags jubilants, de ces trucages superbes, de ce feu roulant de paradoxes et de pirouettes, Woody Allen nous livre son film le plus optimiste. L’amour, non seulement triomphe, mais est présenté comme le seul remède à l’angoisse de vivre. » TELERAMA Claude Marie Tremois.

« Certains voient dans Zelig un conte philosophique, la métaphore du caméléon renvoyant à une névrose de familière de notre civilisation. D’autres, plus lucides à notre avis, estiment que Woody Allen a réussi là un film de famille, Mia Farrow étant sa femme dans la vie. IL existe en tout cas une parenté entre cette farce documentaire et le faus policier de Truffaut, Vivement dimanche! C’est du cinéma qui se nourrit de lui même et nous offre le divertissement le plus charmant en attendant que l’oeuvre suive son cours… » LE MONDE Claire Devarrieux.

«  Invention du scénario, virtuosité technique, émotion, humour, Zelig est une exceptionnelle réussite. C’est aussi, peut être, le film où, contrairement aux apparences, W.Allen se révèle le plus tel qu’en lui même, à travers l’histoire, patiemment et savamment reconstituée, d’un homme souffrant d’un pathétique besoin d’être aimé. Mais , au delà de cet autoportrait, Zelig porte un regard d’une fantastique acuité sur l’Amérique et son histoire. LA plupart des soubresauts qui l’agitèrent et les grands courants qui la traversèrent sont évoqués par le biais d’un récit conduit avec une maîtrise confondante. Superbe. »  P.Murat CINEMATOGRAPHE.

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