Enfance clandestine

enfance clandestineEnfance clandestine

de Benjamín Avila ( 1h50)

Espagne, Argentine, Brésil ( 2011)

Fiche technique :

Réalisation : Benjamín Avila  – Sénario : Benjamín Avila, Marcello Müller  -Directeur de la photographie : Iván Gierasinchuk  –  Musique : Pedro Onetto  – Producteur : Luis Puenzo et Benjamín Avila

Avec : Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso, Teo Gutierrez Moreno

Synopsis 

Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.

Réalisateur  et Filmographie :

Réalisateur argentin  né en 1972 à Buenos Aires, Benjamín Ávila s’est formé dans les différents métiers liés au cinéma à l’Université de Buenos Aires. En 2002 Il assure le montage pour « Tan de repente » de Diego Lerman.   Il a tourné deux courts métrages, La gotera (2003) et Veo veo (2011) et un documentaire, Nietos (identidad y memorial) en 2004. Il remporte plusieurs récompenses internationales pour son documentaire Nietos, sur les enfants des « disparus » dont les identités ont été rétablies par les grands-mères de la Plaza de Mayo. Infancia clandestina est son premier long métrage, basé sur des faits réels de sa propre vie.Enfance clandestine en 2012 est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

Filmographie (comme réalisateur)

  • 2003 : La gotera (court métrage)
  • 2004 : Nietos (Identitad y memorial) (documentaire)
  • 2011 : Veo Veo (court métrage)
  • 2011 : Enfance clandestine (Infancia clandestina)

Critiques :

Avila trouve sa propre voie, faite de références au cinéma hollywoodien contemporain et de paroxysmes familiaux propres au cinéma argentin. (Le Monde)

Questions éternelles, universelles, auxquelles ce beau film apporte non pas des réponses définitives et univoques, mais ses propres réponses, sans doute guidées par la mémoire autobiographique du réalisateur. (Les Inrocks)

Si en explicitant les enjeux d’une répression sauvage le film instaure d’emblée un climat policier attendu, il tente néanmoins de renouveler ce genre par l’utilisation fréquente d’un point de vue subjectif, dont l’intérêt est de mêler une perception douloureuse de l’histoire avec l’imaginaire et les angoisses propres au monde de l’enfance.( Critikat)

Tout, ou presque, ici, repose sur l’enfant, sur sa vision parcellaire. Sous la pression de la dictature militaire, les adultes sont des ogres, même les plus aimants. De plus en plus cruelle, de moins en moins nostalgique, la chronique de ce quotidien heurté débouche sur un portrait politique de l’Argentine asphyxiée des années 1970.  (Cécile Mury Télérama)

Des sentiments restitués avec force conviction par les interprètes au fil d’un récit d’une grande cohérence, illustré par une mise en scène d’une incroyable maîtrise où la délicatesse des mouvements de caméra lors de certaines séquences le dispute au montage plus nerveux d’autres, mais toujours avec une fluidité exemplaire. À la fois simple, touchant et très fort sur le plan politique, Enfance clandestine fait preuve d’une maestria formelle et narrative qui force d’autant plus le respect et l’admiration qu’il s’agit là du premier long-métrage de Benjamín Ávila.  (Ecranlarge.com)

 

 

 

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