Les acacias

les accacias Les acacias

    De Pablo Giorgelli

Espagne/Argentine  2012 (1 h 25)

Fiche technique :

Réalisation : Pablo Giorgelli – Scénario :Pablo Giorgelli  – Salvador Roselli –  Son : Martin Litmanovitch – Producteur : Ariel Rotter –  Coproducteur : Eduardo Carneros – Interprétation : German De Silva ( Ruben ),  Hebe Duarte (Yacinta ),  Navra Calle Mamani (Anahi ).

Synopsis :

Sur l’autoroute qui relie Asunción  (capitale du Paraguay) à Buenos Aires en Argentine, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connait pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500kms et le début d’une belle histoire.

 

Réalisateur  et Filmographie : Premier et unique long métrage pour l’instant, ce film a été récompensé par la Caméra d’or au festival de Cannes.  Pablo Giorgelli  avait cependant une longue expérience dans le montage : « Moebius » en 1996 et « Sólo por  hoy » en 2001, ainsi que dans la réalisation et l’écriture de scénarios pour des documentaires télévisés.

Secrets de tournage. 

  Pourquoi avez-vous fait ce film ?

« Il y a 5 ou 6 ans, je traversais une époque de crise personnelle : mon père malade, j’étais sans travail, je divorçais et la crise économique frappait mon pays. J’ai alors pensé  écrire un film…J’ai pensé parler d’un homme solitaire…Et j’ai attendu que le film naisse de cette crise. Et ce film est un parallèle avec ma vie. C’est l’histoire d’un personnage qui au long du voyage se transforme…. C’est l’histoire d’un homme qui ne cherche pas l’amour mais le rencontre…Cette femme et surtout ce bébé touchent en lui quelque chose d’endormi ou qu’il croyait endormi. C’est surtout un film sur l’amour paternel : c’est l’élément fondateur de ce film. »

Critiques :

Qui se permet le luxe de filmer un personnage garant son semi-remorque sur le bas-côté de la route pour fumer une clope ? C’est ce minimalisme, qui n’a rien à voir avec le documentaire (tout est scénarisé) qui fait la beauté de ce film. Un œuvre universelle  évidente.  (Les Inrocks)

 

On va connaître trois êtres humains qui ne nous sont rien, qu’on va aimer pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils donnent, sans dire grand-chose sur une route qui ne finit jamais, qu’on aimerait ne voir finir jamais. (Marianne)

A partir d’un postulat à priori rebutant, ce road-movie minimaliste filmé à hauteur de pare- brise, Caméra d’or au festival de Cannes cette année, trace sa route en captant de simples échanges de regards pudiques et bouleversants.( Première)

 

Si le film se mérite un peu – l’ennui faisant partie du jeu – il rend aussi confiance dans la puissance d’un cinéma qui sait ce qu’il veut. (TéléCinéobs)

 

 

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